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 My Killing, my life and me

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Mara-Magica
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Mara-Magica
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My Killing, my life and me Empty
MessageSujet: My Killing, my life and me   My Killing, my life and me Icon_minitimeMar 29 Nov - 19:41

Killing one : I’m Holly, Holly Summer


Apocalypse, ce mot décrit bien le ciel, dont la couleur vire au violet, suite au couché du soleil. Je suis là, à contempler cette mort, les cheveux dans le vent, le vide s'étalant sous moi. Je suis près d'une falaise.

Malgré la saison, il neige. Oui. Août, neige. Les hommes ont déréglé le temps...

100e mort. Je regardais le cadavre disparaître dans l'eau. Pauvre de lui. Je n'ai aucune honte. C'est mon boulot.

Je visse mes écouteurs dans mes oreilles, une musique sans intérêt entrant dans ma tête. Je marche d'un pas dur. Je ne sais pas quoi faire. J'attends. Leurs messages peut-être, les Cornèbre Noirs, ces Pokémon ténèbres amenant les messages aux êtres Elus. Oui. Je suis une Elue. Une des millions de personnes dans le monde qui ont été Choisies pour accomplir Sa volonté. Je sais, c'est barbant, mais je suis la plus pure.
Pour mon grand malheur, je dois travailler pour leur Eglise et vivre. Pour. L'Eternité. Jusqu'à ce qu'on me tue. C'est ça le but. S'entretué, et le dernier sera l'être Elue, le Dieu.

Les humains. Parasites pour eux. Nous sommes leurs Objets, pions. Pourtant, ils ne veulent pas croire à un dieu de leur Race. Je suppose que leur perversité les a poussée à choisir des femmes vierges, jusqu'à avoir rencontré des adolescents, heureux, souriant d'un sourire satanique, lorsqu'il plonge leurs lames dans le corps des autres.

Je me sens au dessus d'eux. Pas à cause de mon classement, 20ème sur 1 million, mais surtout car je n'ai jamais pris de plaisir à faire ça. Je suis connue, surtout sur le nom d'Azraël. Ils ont toujours dit que j'étais une descendante d'Ange... Pourtant, je me nomme tout simplement Holly Summer.

J'attends toujours, je commence à avoir froid. Je les vois arriver, au loin, ces Pokémon, leurs plumes noires frappant le ciel. Ils ont dans leurs becs une lettre et sont au nombre de deux. Ils s'approchent de moi et le premier, le plus noir, me dit, d'une voix désagréable : "Voilà ta paye. Où est le cadavre ?" Je m'écrie, un léger sourire aux lèvres : "Oh votre Sharpedo la bouffé". Je sais qu'ils ont des prénoms, mais je me sens au dessus d'eux, ce sont toujours des Pokémon. Ils soupirent, me connaissant bien, Alestos, le second, dépose sa lettre, ainsi qu'Arckois, le premier, qui fait de même. Je récupère ma paye.
Ah ah. Ca les amuse de me voir tuer, tellement qu'ils nous filment.

Je soupire, je cours sur la route délabrée, et enfourche une moto rutilante. Je n'ai pas de casque, ça ne sert à rien, je dévale la pente et me dirige vers l'Underground, la ville sous la ville, là où vivent les humains. Sous eux.

*****

J'entre d'abord dans la Ville. Tout est flambant neuf, nettoyé par des humains tout les jours. Au sol, des petites maisons, des grandes... Pour les Pokémon pouvant marcher. Des immenses piscines aménagées pour les pokémon eau, des immenses immeubles pour les pokémon humanoïdes, des hôpitaux pour Eux. Au dessus des immeuble, d'immense nids aménagés.

Très vite, on me redirige vers l'Escalator : une immense pente descendant sous la ville.

Je n'aime pas l'Underground. Il y n'y a que des taudis, et encore. Je suis l'une des rares femmes pouvant vivre sans offrir mon corps. Et oui, c'est comme ça la réalité maintenant.

Je me dirige vers un taudis. Une femme, maigrelette et plus petite que moi, me sourit. Sourire amoché car elle avait des caries, des dents pourries, voir même des dents manquantes.

Je lui tends un billet de 100 Pokédollards. Elle me les arracha des mains, je soupire et, sans un mot, je vais dans ma chambre.

C'est sale, très sale. Je me rends dans ma salle de bain et me déshabille. Je me regarde. J'ai des longs cheveux noirs, des yeux marron. Je ne suis pas belle. Je suis une femme normale, avec une corpulence normale. Je n'ai pas de grosse poitrine, je passe inaperçu. La seule chose qui me rende différence c'est le faites que je sois Elue.

Je me regarde bien dans le miroir, m'étonnant du fait que j'ai peu de cicatrices. Je me regarde de dos. Mon dos est à peut près normal. Sauf que j'ai une cicatrice en V inversé.
C'est à cause de ça que je suis élue.

Il y a six ans, lorsque j'avais 11ans, c'était la fièvre. Une annonce avait été faite, une annonce religieuse. Cela faisait deux ans que les pokémon avaient pris le contrôle. Six mois plus tôt, des phénomènes paranormaux s'étaient déclarés.

Puis un jour, à la télé, le Pape – un Xatu – avait fait une annonce.

« Mes chères frères, mes chères sœurs. Je nous ai vu, en rêve, adoré un puissant Être. Il était Si fort. Je le savais. Il avait Tué pour cela. Il n'était pas comme nous, il avait des ailes. »

Les mois qui ont suivit, ils ont fait passer des tests au humains. Puis vint mon tour. Je me souviens encore. J'étais encore plate, et j'observe le Nanméouïe, un mâle, qui me regarde en souriant... Je tremble un peu, mais je suis excitée, et si j'étais Elue ? Je ne savais pas qu'être Elue, à ce moment, consistait à tué pour montrer que nous étions le plus fort...

J'ai enlevé mon tee-shirt. Il m'a ausculté puis s'est écrié, d'une voix joyeuse.

-Oh... Mon dieu ! Mon dieu !

Je l'ai vu trembler. D'autre pokémon arrive, une leveinard, une mentali et un alakazam.
Ils m'ont regardée, comme si j'étais quelqu'un d'autres, quelqu'un d'au-dessus d'eux. J'ai jubilé. Rapidement, j'ai été transférée dans l'Ecole.

Oui. Ecole. Je me souviens de mes horaires. On était douze dans le District de Miami. J'avais cours de 8 heures à 19 heures 30. C'était dur. Mais on aimait cela. On lisait, on apprenait. C'était... Tellement bien.

Je me faufile dans la douche et fait couler l'eau chaude, puis me continue à me rappeler.

Jusqu'au jour Noir.

On était trois ce jour là. Après la disparition de cinq élèves, nous voulions mener l'enquête. J'étais là, évidemment. Et Lui. Le plus vieux d'entre nous, il avait 14ans. J'en avais, il se nommait Luka, il y avait aussi un petit garçon de sept ans, cet enquête lui servait de bizutage si je me souviens bien.

Ca a viré au cauchemar. Je ne préfère pas y pensé.

Des images me reviennent par bribe, du sang, partout. Même cinq après, je m'en souviens encore.

Soudain, je vois un cafard, au dessus de ma tête. Je soupire. Le prend à pleine main, retient un haut le cœur et le tue.

Cet endroit est un véritable taudis. Au sens propre.

Killing Two : L’Underground


Après avoir tué le cafard, je descends en bas et met la bestiole sur la table de mon propriétaire, elle sourit et le mange. Je détourne la tête et manque de vomir. Elle me sourit. Je retiens un nouveau haut le cœur.

Je sors, j'évite de respirer l'air infect de l'Underground, j'enfourche ma moto, tout le monde connait ma réputation et on n'abîme ou ne vole pas la moto d'Azraël.

Je cherche un endroit où aller. Je ne veux pas rester au taudis, je m'ennuie trop. Je regarde les personnes, allongées sur le sol sale, ivres morts, malades, affamés, tués, drogués... On ne les compte plus.

L'argent n'est plus propre ici. Déjà, pour y arriver, il faut utiliser beaucoup de moyen, vole dans haut, mon argent, faux... Et elle ne circule plus normalement. Drogue, alcool, femme, enfant, tout y passe.

A mes heures perdues, je suis tueuse à gage. Depuis le jour Noir, je ne ressens plus d'émotions et ces vues quotidiennes m'ont retiré mon sens de l'humanité.

Je ne sais plus quoi dire. Ici, plus de plantes, plus de vie. La mort règne en maître, c'est ironique, venant de mon surnom.

Je ne gère pas la ville, personne ne le fait. C'est Anarchique, la guerre des gangs, c'est la réalité maintenant. Chaque jours, des morts, des tué, des violés. Rien n'est sécurisé.

Pourquoi vivre ? On va tous y passé de toute façon.

Quelques choses me minent au fond. Comment sommes nous arrivée là ?
C'est vrai on n'a déréglé le temps, maltraité les pokémon. Je regarde le toit et soupire. Le ciel me manque.

Ceux d'en haut fond comme si nous n'existions pas. Ce qui n'est pas une mauvaise chose, là haut, ils utilisent les humains comme des esclaves, les faisant combattre comme on faisait combattre les pokémon, même si j'ai une autorisation spéciale, je ne peux pas quitter le Taudis.

Je n'ai jamais connu l'Avant. Je suis née, mes parents sont morts. Je n'aime pas mon enfance qui a été coupée quand je suis rentrée dans l'Ecole.

Un mystère demeure : D'où vient cette affreuse vision du Pape !?
Je roule sur le reste de route, plongée dans mes pensées, sans voir une sorte de barrage humain.

Juste à temps, je les remarque. Ils sont trois et portent tous le même tatouage. Je soupire, encore un gang.

Je n'ai jamais aimé les gangs, tout comme le reste de la mafia. Quand je suis arrivée au Taudis, ils m'ont agressés, c'est comme ça que je me suis forgé un nom, à force de me défendre, j'ai mieux maîtrisé les bases du combat, que j'avais appris lorsque j'étais à l'Ecole.

Je gare ma moto, je descends, d'un pas nonchalant et j'avance. Ils me regardent, m'évaluent, regardent mes courbes, ricanent.

Je mets mes écouteurs et avancent vers eux, faignant de les ignorer.

-Hey, bonasse, dit un des garçons, ce qui a le dont de me surprendre, car je n'ai pas de belle courbes et je suis plutôt simplette.

Ils sifflèrent sur mon cul. Je leurs jette un regard glacial. Ils rient et me prennent le bras. Je soupire et me retourne. En me retournant, je lève mon pied et un des trois garçons, le reçoit sur le ventre.

-SALOPE ! Hurla-t-il.

Je retire mes écouteurs. Un de ses potes s'approche de moi et me crache dessus.
J'essuie d'un revers de la main, lui prend le bras et le tord, j'entends un sinistre craquement, je le fait tomber au sol.
Je prends l'insulteur, le soulève et plonge mes yeux dans les siens.

-Répète.

-... Salop...E ?

Je le gifle, sa joue prit une violente teinte rouge sang. Il gémit. Je me tourne vers le dernier.

-Et tu dis, à ton chef, je ne sais pas qui, que s'il cherche les problèmes, qu'ils s'adressent à Azraël.

Ils frémissent. J'enfourche ma moto et part.

Killing Three : The City

Je passe par des chemins. J'arrive à un barrage, tenu par des pokémon. Je les regarde, ce sont deux pokémon humanoïdes : Un brasegali et une Pharamp.

Je me mets devant eux.

-Accréditation ? Fit le Brasegali.
-Holly Summer, surnom : Azraël. 18 568, rang A.

Je les vois frémir. Ce sont des nouveaux, à n'en pas douter.

-Mo... Motif de sortie ? Demanda la Pharamp.

Au ton de sa voix je sus qu'elle s'était remémorée leurs « lavage de cerveau » : « Je suis supérieur aux humains, ce ne sont que des esclaves. » Evidemment, vous pouvez remplacer esclave par un synonyme.

-J'ai besoin de prendre l'air.

Ils se regardent.

-Parce que ça pue, bande d'abrutis.

Ils soupirent et ouvrent la barrière, je sors en trombe et respire enfin.

Il fait nuit. La lune brille dans le ciel sans nuage. Je ne sais absolument pas quoi faire, puis je me souviens que je dois m'inscrire pour le prochain DeathMatch.

Je roule sur le chemin réservé aux humains. Les jeunes pokémon ou les adolescents pokémon me regardent, comme si j'étais une extraterrestre.

J'entre dans un bâtiment, un ex centre pokémon, à n'en point douter.

Un pifeuil est derrière le comptoir. Il a un stylo et une feuille à la main. Je me mets en face de lui et répète, comme j'ai l'habitude de le faire, mon matricule :
-Holly Summer, surnom : Azraël. 18 568, rang A, prête pour le DeathMatch.
- Prochain combat, demain, 18h20, stade 18, vous connaîtrez votre adversaire en temps voulu.

J'hoche la tête et sort. Je dois expliquer. Il y a deux styles de combat : Les DeathMatch, avec leur classement par style, destiné à Les amuser, tout le monde peut y participer. Et les AngelMatch, les combats de l'Ange, destiné à savoir qui est l'Elu.

Il ne faut pas s'inscrire pour les AngelMatch, on nous contact : Mail, lettre, téléphone, fax, rencontre étrange, tout y passe. On n'a jamais vu les organisateurs, on s'en fout la plus part du temps, on ne connait pas le nom des participant, seulement leurs surnom. Azraël est le mien. La dernière personne que j'ai battue, il y a deux semaines, en Arizona, se nommait Ézéchiel... En rapport avec la religion, j'imagine.

Je remonte sur ma moto et me promène, illégalement, en ville. Je gémis en voyant les librairies, j'ai toujours aimé lire, mais il n'y pas de librairie à l'Underground.... Je pourrais voler, certes, mais à quoi bon ?

Lorsque j'étais encore à l'Ecole, je lisais énormément. Je passais mon temps à la bibliothèque, c'est à cause de ça qu'on à découvert le Secret. Même si il, j'en suis sûre, n'était pas complet.

Soudain, un souvenir me revint en mémoire avec une telle vivacité que je manque d'avoir un accident, je m'arrête et le regarde.

Je me vois. Il pleut. Je suis sur de la boue. Tout est mort, j'ai froid. Devant moi, des fleurs mortes. Je suis devant une pierre grise. Il y a des noms dessus.

Je me lève de la moto, je titube.

Je ne discerne pas les noms. Mon « moi » pleurait.

Il faut que vous sachiez que j'ai perdu la mémoire... Je ne me souviens de l'Ecole, évidement, de comment je suis entrée et les mois qui étaient avant, mais après, rien, je ne me souviens pas de mes parents par exemple.

Je marche dans le vide, me retiens à un lampadaire. Le souvenir disparait. Je respire lentement, remonte sur la selle de ma moto et repars comme si de rien n'était.
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Coyote Starrk
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My Killing, my life and me Empty
MessageSujet: Re: My Killing, my life and me   My Killing, my life and me Icon_minitimeMer 30 Nov - 11:19

Je vois pas de fautes,le héros est bien,est l'histoire est bien faite. :127:
Et surtout,je suis content de voir un autre auteur,qui comme moi,utilise des noms anglais pour les chap'. :D
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Mara-Magica
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My Killing, my life and me Empty
MessageSujet: Re: My Killing, my life and me   My Killing, my life and me Icon_minitimeMer 30 Nov - 11:23

Ah ^^' Tain me fais pensé que je dois encore expliqué l'univers pour les langues, pays et tout ><
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Mara-Magica
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My Killing, my life and me Empty
MessageSujet: Re: My Killing, my life and me   My Killing, my life and me Icon_minitimeJeu 1 Déc - 20:57

Killing Four : First DeathMatch

Je suis rentrée chez moi, plongée dans mes pensées et je me suis allongée sur mon canapé et j’ai allumé ma télé.

Je regarde la télé où tourne la seule chaîne humaine. Une chaîne piratée, évidemment. Vu qu’il n’y a que trois chaînes pour nous les humains : Informations en continues, religion et celle là.

Ma télévision est cassée de partout, les pixels ont explosés et j’arrive à peine à discerné les formes, mais au moins le son marche.

J’entends la voix grave d’un des commentateurs, Chris, dire :
-Hummm… Azraël est originale aujourd’hui.
-Oui ! Dit l’autre commentateur, Howard, qui a une voix plus aigüe.
-Aujourd’hui, elle a utilisé des gants.
-Et pas n’importe lesquels.
-Arrête de me couper la parole, Howard.
-Oui oui désolé…
-Elle a donc utilisé des gants un peu spéciales : Nous avons vu qu’il y avait des aiguilles dedans et que dès qu’elle donne un coup, les aiguilles sortent et frappent l’adversaire.
-J’ai d’ailleurs appris que…

J’éteins la télé puis soupire. Que faire ? J’entends le son de quelqu’un cogné à la porte, je me lève, ouvre la porte et me retrouve nez à nez face à un pistolet. Un gamin de 12ans le tenait et me dit d’une voix triste, comme s’il pleurait :
-T’AS BUTER MON FRERE !
Il tire, j’esquive, je lui fais un croche patte, l’entraine au sol, mets tout mon poids sur lui, lui retire le pistolet des mains et le pointe sur sa tête.
-Pardon ? Dis-je.
Il se mit à pleurer.
Je soupire.
-Ecoute gamin, ton frère était con et ne savait pas se battre, il s’est embarqué dans un combat trop fort pour lui.
Il essaya de se dégagé.
-Mais… J’avais que lui !!!!!!!
-C’pas mon problème, je met le pistolet dans ma ceinture, Confisqué.

Je me relève et m’apprête à fermer la porte lorsqu’il coince son pied dans l’ « entre-porte » et me regarde avec des yeux de merlan fris. Il s’accrocha à mes jambes.

-Veux pas être tout seul.
-M’en fou ! Dégage !!!
-Mes parents sont morts !!
-J’en ai rien à battre !
-T’es méchante !
- Casse-toi dans un orphelina. J’aime déjà pas les gosses alors vivre avec un, non merci.

Il me regarde, les yeux remplissent de colère :
-Je nomme Zack, et je te jure, tu n’oublieras pas mon prénom.

Il marche d’un pas colérique et disparait dans les escaliers.

-Ouais, c’est ça. Si ça te fait plaisir.

Je soupire. Je regarde ma montre, il est encore tôt, puis je me souviens que j’ai un DeathMatch. Comment vais-je y aller aujourd’hui ?

Je ferme la porte, définitivement, puis ouvre mon placard et regarde mes habits ainsi que mes armes.

Grace à mon argent, j’ai beaucoup d’armes, surtout customisées et des armes étranges. Des habits normaux ou non… J’opte pour une combinaison moulante et, en devinant que je ferais très certainement un circuit moto, et, ayant aucune idée d’arme, fouille dans les cartons.

Et là je le trouve. Un fouet, qui à l’air tout d’abord banale, mais ayant le même mécanisme que mes gants : La vitesse fait sortir des aiguilles hyper tranchante. Je jubile et m’habille. Je prends une ceinture et y accroche mon fouet.

Je ne suis pas une tueuse, je n’aime pas tuer, mais c’est mon boulot.

*********


Je partis vers 18 heures. Je n’aime pas arriver en retard, de plus, le temps d’arriver, de se préparer et tout, on arrivait facilement à 18h20.

Je roule silencieusement sur les routes, je vois beaucoup de maman de toutes sortes, Brasegali, Simiabrazz, Gardevoir, Lakmecygne. Beaucoup sont choquées, et accélèrent le pas, d’autres expliquent à leurs enfants que nous sommes « La Race Inférieur ».

Quand ils se sont révoltés, comme toute dictature (NDA : Surtout les communistes) avait effacé l’Histoire Humaine Donc, beaucoup de Pokémon et d’humains croient maintenant qu’ils sont supérieurs pour les premiers, inférieurs pour les seconds. J’y croyais, vraiment, jusqu’à que je découvre le Secret.

Je soupire et m’arrête devant le stade. Il est immense. En faites, ils ont « recyclés » les arènes pokémon en arène humaine. Il y a encore les couleurs de l’ancien champion d’arène, un certain Mortimer, je crois.

Je marche tranquillement, d’un pas presque léger, malgré mes bottes lourdes, vers l’arène. Je présente, comme d’habitude, mon matricule :

- Holly Summer, surnom : Azraël. 18 568, rang A, prête pour le DeathMatch.

Le Pifeuil me regarde de haut en bas, comme pour savoir si c’était bien Azraël, mais je sais qu’il n’en a pas besoin. On me voit de partout. Je suis l’ « Angel » la plus prisé, sur lequel on pari le plus pour les victoires et vu la tête du Pokémon, je savais qu’il avait plusieurs fois parié sur moi.

-Azraël…. Il fouille dans ses feuilles.
Je soupire, je ne veux pas être en retard.
-Ah ! Voilà ! Reprit-il, Style 6.

Je soupire. Bizarrement je savais tomber sur ce Style. Le style ce sont les arènes dans les arènes, par exemple, le style 5 ce sont quand l’arène est remplie d’eau avec quelques planches mouvantes pour être dessus. Le Style 6 est une piste de moto où ont doit se combattre, c’est assez dure car on peut facilement esquiver, se ramasser etc. Mais j’y suis habituée.

Le Pifeuil ouvre la porte qui se relève, je sais que tout est prêt et j’entre.

***

Trois, je mets mes écouteurs, deux, je mets ma musique, trois, je démarre.

Je roule à une allure folle, les informations me viennent tellement vite. Je regarde à gauche, à droite. Personne. Bizarre. Je risque un coup d’œil en haut, j’ai vue juste. J’accélère. Une moto tombe juste derrière moi. Je ris. Le gars me hurle :

-On peut pas descendre !? CA VA TROP VITE !

Je ris.

-Sal noob, tu pref’ crever au sol ?
-De préférence, ouais.

Je souris. Sous ses airs de « noob », le gars savait exactement ce qu’il faisait mais je lui réponds :
-Dans tes rêves.

Il roule et se met en face de moi, je manque de peu d’avoir un accident.

-Mais allez, quoi, soit gentille.
-Même pas en rêve.

Je sors mon fouet, le fait tourner et l’enroule autour de sa taille.

-Déjà ?
-Ouais.
-Et si j’me fais passer pour mort ?
-Si ca te fais plaisir, mais tu dois survivre à une très grosse chute.
-J’ai l’habitude.
-A plus alors !

Je le soulève avec mon fouet et, entrainé avec la vitesse, je l’envoi dans le vide.

***

Lorsque je sorts, le Pifeuil me dit :

-C’était du rapide.

J’hausse les épaules. Je regarde ma moto tristement, je dois la repeindre : elle a prit trois rayures et cela m’agace. Je m’étire un peu, marche quelques pas, remonte sur ma moto et rentre chez moi.
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Mara-Magica
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My Killing, my life and me Empty
MessageSujet: Re: My Killing, my life and me   My Killing, my life and me Icon_minitimeSam 3 Déc - 19:10

Killing five : The calm before the storm

Je me réveille le lendemain avec un mal de crâne horrible. Je regarde autour de moi, il y a des canettes de bière sur le sol. Je soupire, je ne me souviens pas de ce qu’il s’est passé hier soir. J’ai mal partout et en plus j’ai faim.

Je me lève et marche d’un pas lourd vers la salle de bain. Je me lave rapidement et prends un comprimé de paracétamol, acheté au marché noir. Je me regarde dans le miroir et vois, sans surprise, que j’ai des cernes.

Je me dirige vers la cuisine, seulement entourée d’une serviette. Je m’habille d’un jeans, d’un tee-shirt et je mets mes chaussettes.

Je m’allonge sur mon canapé et allume la télé. Il faut vraiment que je la change. J’entends la voix du présentateurs des info’. C’est étrange, il ne se passe rien depuis quelques semaines… Le calme avant la tempête ? Même dans les autres districts, il ne se passe rien…

Aujourd’hui, les pays sont divisés en district, classé de D à S en fonction de leurs taux de violence. Evidement, ils portent des noms. Je me trouve dans le district de Johto, dans la ville de Rosalia. D’ailleurs mon district est classé A, il y a certes beaucoup d’agression dut à la pauvreté drastique mais il n’y a pas de guerre civile comme en Arizona par exemple.

Je repense soudainement à l’Angel que j’ai battu là-bas. J’y ai séjourné quelques jours et Arizona Max (comme le surnomme ses habitants) est un champ de bataille et j’avais quelques espoirs quant à la réussite des rebelles mais Ils les ont tous massacré…

Je prends mon téléphone et appelle un vieux « pote ». En attendant qu’il décroche, je prends mon briquet et mon paquet de cigarette, posés sur la table basse devant moi. Je ne suis pas accro à ces truc, un « bug » dans ma constitution, je suppose, mais ça me détend.

Un mec à la voix que je connais bien, une voix de « rasta » me répond :

-S’lut ma belle.
-Salut Roland. J’ai besoin de marchandise.
-On a eu un new arrivage hier, c’d’la bonne ma belle.
-Mais non, abruti.
Je tire une taffe et reprends :
-J’ai besoin d’un nouvel écran. Plasma.
-Hum… Ouais.
-Neuf ?
-Parfaitement neuf.
-Mec, si tu me prends pour une gogole, j’te colle du plomb dans le crâne et j’enterre tes dents à intervalle irrégulière.
-Tu f’ras quoi en preums ?
-Les dents.
-… T’las dans quinze nut’.
-Okay.

Je raccroche. Vive le marché noir ! En espérant que ce con ne me file pas de la merde.


Je regarde le plafond. Il est noir, de saleté et de fumé. Le sol de ma maison est jonché de saleté, canette de bière, habits… La table basse disparait sous des cartons de pizza. On se croirait chez un mec nommé Dante.

Je ne mange pas équilibré, je ne vois pas l’intérêt, de toute façon je m’en porte très bien, ça doit être à cause des AngelMatch et des DeathMatch.

Mais que dire sur moi ? Sur ma vie, ma maison ? A chaque fois que je me lève, je fais exprès d’oublié la veille. Quel est l’intérêt de connaître son passé et son avenir, si on n’en a pas ?

Je sais, je sais, c’est déprimant, saoulant les questions existentielles. Mais comment puis-je savoir si j’existe vraiment et que je ne suis pas une illusion ?

Je tire une taffe.

Quelques minutes plus tard, j’entends la porte sonné. J’écrase ma cigarette dans le cendrier devant moi, je me lève, marche un peu et manque de trébucher sur un de mes vêtement, il faut vraiment que je pense à prendre une femme de ménage.

J’ouvre.

-Ouais ?

Un gamin haut comme trois pommes me sourit. Il a des dents sales, montrant qu’il fume régulièrement, il lui manque des dents, trahissant son jeune âge. Ses cheveux sont tachés de boue, mais il a des yeux bleus pétillants que nous avions tous à cette âge là.

Il me montre un énorme paquet.

-Voilà, c’est m’sieur Roland qui m’a dit d’v’nir ici.
-Tu as monté ça tout seul !?
-Non, mon grand frère m’a aidé… Grand frère !!!

-Arrête de gueuler comme ça… Dit une voix grave.

J’aperçois un garçon de seize ans… Magnifique. Des cheveux blonds, comme son frère, des yeux bleus me rappelant la mer ensoleillée, ses cheveux lui arrivent au niveau des épaules et il porte un bandana bleu. Il est beaucoup plus grand que moi, une tête de plus, à vrai dire. Il porte un jeans, des rangers et un tee-shirt bleu marine, lui allant magnifiquement bien. (NDA : C’est un remake de ce personnage ^^)

Je reste quelques secondes figé.

-M’dame ? Me réveille le nouveau venu.
-Non rien. C’est combien ?
-Frérot ?
-Roland a dix 2000Pokédollars.
-L’enfoiré, j’veux voir la marchandise.
-C’était prévu. Dit le grand frère.
Il ouvre la boite en quelques secondes. Je remarque qu’il porte un tatouage étrange sur le poing droit…

Il me sourit, je ne rougis pas, à ma plus grande satisfaction. Je regarde la livraison, un magnifique écran plasma dans un état neuf.

-Parfait ! Dis-je en rentrant chez moi.

Je reviens quelques instants plus tard, un paquet de billet à la main.

-Je suppose que vous êtes pas payer, je sais que c’est un putain d’égoïste.
-Effectivement.
-200 chacun, ça vous va ?
-Tout venant de vous me va ma belle.
-Grand frère, t’es nulle en affaire.
-Mais très bon en drague.

Je ris.
Il me sourit.

-Vous vous appelez ?
-Moi c’est Allan. Dit le plus vieux.
-James ! Et Allan c’est le chef…

Il ne put pas continuer sa phrase car Allan lui avait plaqué sa main contre la bouche.

-Chef de ?
-Non rien.

Je reste silencieuse quelques instant, j’hausse les épaules et demande à Allan :
-Est-ce que tu peux bien m’aider à la mettre dans la maison ?
-Pas de problème ma belle.

Il soulève sans problème l’écran et entre dans ma maison.

-Je le pose où ?
-Attends.

Je prends la vieille télé et la jette par la fenêtre.

- Quel violence pour une jeune femme. Fait-il après l’avoir posé.
-Je pourrais te renvoyer le compliment.
Il rit puis observe la pièce.
-Quel endroit magnifique ! Dit-il, ironique.
-Je sais ! Je range et nettoie tout les jours !
Nous rions.

James entre dans la pièce.

-Bon, les amoureux, c’pas tout ça, mais on a des livraisons à faire.

Allan soupire.

-Tu bousilles tout mes plans dragues.
-Je fais exprès.

Allan me fait un dernier coucou de la main et ils sortent de la maison.

Je m’assois sur mon canapé et ne dit qu’une chose : Wow.
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Mara-Magica
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MessageSujet: Re: My Killing, my life and me   My Killing, my life and me Icon_minitimeMer 7 Déc - 18:59

Killing six : First AngelMatch
Deux jours plus tard.

Le téléphone se mit à sonner. Je me précipite pour le récupérer.

-Oui, halo ?
La voix est déformée électroniquement.
-Azraël.
Je prends une feuille de papier et un stylo.
-Cette après midi, seize heures, pic rocheux.
J’hoche la tête, c’est noté.
-Azraël. Répète la voix.
-Humm… ?
-Fait attention.
Il raccroche.
Je suis surprise, c’est la première fois qu’un Informateur me dit ça… On ne sait même si c’est des humains ou des pokémon.

Je regarde ma montre, il est quatorze heures, il ne me reste que deux heures a tué. Je regarde dans mon placard et, n’ayant pas envie de chercher, je me dis de prendre un flingue et je resterais habillée normalement.

Je m’allonge sur le canapé et regarde mes SMS. Seules les personnes « riches » peuvent avoir un téléphone, et les Angels. Pour les personnes normales, il y a une sorte d’abonnement piraté et les Angels ont tous payé par l’Eglise.

Trois SMS non lut, tous d’Allan.

Ce qui me choque chez lui c’est sa propreté, pourtant, il doit bien vivre dans l’Underground non !? Et surtout, la différence entre son frère et lui…. Il semble riche : Son téléphone, ses habits, alors que Roland ne paye pas.

Je me lève et fouille dans le frigo. Je prends un sandwich non périmé et croque dedans à pleine dent. Mon portable émet une nouvelle vibration, signe que j’ai reçut un SMS. J’aime beaucoup Allan, je le trouve très intelligent, mais qu’est-ce que je le trouve lourd !

Je lui réponds, sans lire ses SMS, que je serais absente à partir de seize heures et que je ne sais pas quand je serais dispo. J’allume ma nouvelle télé, qui est vraiment parfaite, et regarde une chaîne sans importance.

***

Vers 15heures 45, je me rends sur les pic rocheux : une falaise fait de roche (Note à moi-même : LOL) donnant sur la mer, j’y étais il y a quelques jours.

Je me gare et j’attends. Je ne me fais pas prié : Un jeune homme arrive. Des cheveux noirs coiffés en pic, des lunettes « Steam Punk » (NDA : Je ne connais pas l’écriture exacte) sur le front. Il est à l’image de la ville : sal.

-C’est la première fois que je vois un Angel aussi sal, dis-je.
-Azraël.
-C’est moi.
-Abbadon.
-Ok. Cool.

Je vois un Cornèbre arriver. Les mêmes qui donnent les paye au DeathMatch.
Il y a deux type de DeathMatch : les DeathMatch Inside, en « extérieur », dans les arènes et ceux les DeathMatch outside, en « extérieur », dehors.

Il lâche un long sifflement qui me vrille les tympans, c’est le signal du début du combat.
Le gars se jette sur moi, je ris et esquive. L’homme semble enragé.

Il va mourir, dans un combat, il faut toujours garder la tête froide. Toujours.

Il fonce sur moi, encore une fois. Abbadon, ange déchu de la destruction, de la rage. Logique. Je fais un croche-patte et il tombe. En quelques secondes, son sort était jeté. Je tire son visage.

C’est le plus court AngelMatch auquel j’ai participé.

Je regarde le Cornèbre, il vole vers moi, observe le cadavre. Il soupire. Il me dit que je suis leur futur Dieu, que je suis la meilleure. Il me dit que l’argent est transféré sur mon compte. Je mets mes écouteurs, il me regarde de ses yeux globuleux. J’ai des envies de meurtres. Je remonte sur ma moto et pars.

****

Je me blottis dans l’eau chaude de ma baignoire. Mon AngelMatch était court et ma beaucoup déçut. Je sais qu’il n’y qu’une seule personne qui peut me battre : Luka.

J’avais 12ans à l’époque. Notre emploie du temps était très chargé : Matin, Lavage de cerveau, Maths et langue. On se levait à 5 heures (c’est nous qui préparions notre petit déjeuné et celui des profs aussi) et les cours commençait à 8heures30.

L’après midi ont faisait du sport et il y avait à 15 heures, combat. On mettait toujours les plus vieux ensemble et moi et Luka était les plus vieux.

Il gagnait toujours, mais, même gagnant, il était toujours très gentil, mais c’était quand même l’Angel préféré. Je l’aimais.

A l’époque, il avait des cheveux bruns courts, des yeux marrons, il était plus grand que moi et portait, comme nous tous, l’uniforme de notre Ecole.

Le souvenir qui restera gravé dans mon cœur c’est son départ et notre premier baisé. Qui est un seul et même souvenir : c’était un asse pour s’échappé à la surveillance des pions. Il est entré dans ma chambre et m’a secoué comme un pommier. J’ai ouvert les yeux et il m’a embrassé sur les lèvres, en me disant qu’il part. C’est la dernière fois où je l’ai vu.

Je crois qu’il est mort.
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MessageSujet: Re: My Killing, my life and me   My Killing, my life and me Icon_minitimeDim 11 Déc - 8:08

Killing seven : Munder in the city


Je m’allonge sur mon canapé et mets les informations.
« -Une grave chose c’est produite aujourd’hui. » Dit le présentateur, un Alakazam.
J’hausse un sourcil.
« -Pas moins de cinq Pokémon ont été retrouvé mort chez eux ce matin. »
-Etrange, dis-je, surprise.
Des images passent, montrant des cadavres de Pokémon, chacun d’un type, d’une forme différente.
Leurs corps étaient tranchés, ils avaient une expression de terreur plaquée au visage.
« -De plus, ses cinq Pokémon était des membres très important de l’Eglise. »
Je soupire. Et c’est repartit pour un tour.
« -Amis Pokémon, méfiez-vous des humains, ce sont eux les coupables »
-Pauv’ tache.
J’éteins la télé. Je fulmine. Je regarde mes SMS, étrange, j’en ai reçus aucun ! Bizarre. Je suis un peu inquiète pour Allan.

J’allume une cigarette et l’appelle. Sa voix, endormie, me répond :
-T’es une lève tôt ou quoi ? Me dit-il.
-Un peu. Même s’il est onze heures. T’as vu les infos ?
-Pas encore, pourquoi ?
-Y’a eu des meurtres Là-haut, ils nous accusent les enculés !

Silence au bout du fils, que ce passe-t-il ?

-Allan ?
-Rien, j’te laisse, bisou.

Il raccroche, je lève les yeux au ciel et soupire

*************

Allan fulmine. Il s’est fait réveiller en sursaut, ses cheveux sont en bataille, il ne porte qu’un caleçon et il apprend que son équipe « spéciale » est plus nulle que des maternelles, vu qu’ils ont magnifiquement foiré une des missions les plus importante qu’il leur a confié.

Il se lève péniblement, fouille dans son placard et met un jeans gris et un tee-shirt noir, il reste pied nu.

Il passe sa main, rudement, dans ses cheveux, sans pour autant les coiffés. Il prend son téléphone et compose un numéro.

-Naomy, p’tite conne, tu bouges ton cul et tu viens avec tes potes, Rem et Tyler.
Une voix féminine et enfantine lui répond :
-Mais… J’ai rien fait….
-Si t’as fait !

Il raccroche.

Dix minutes plus tard, une jeune fille aux cheveux roses (NDA : Non ce n’est pas Elyna), suivit d’un gamin brun et d’un colosse, entrent dans la salle.

Allan sourit d’un sourire carnassier. Il les fait assoir et leur dit d’une voix calme :

-Pouvez vous me dire (il allume la télé), ce que c’est que ça ?

Il a mis les informations en continu, qui répétait en boucle l’histoire des meurtres des Pokémon.

-Mais… Essaye de se justifier Rem.

Rem est un jeune homme de douze ans, à la voix aigue, aux cheveux brun coupé court. Il est assez attirant pour une gamine, car il a des magnifiques et profonds yeux bleus. Malheureusement, n’ayant pas encore fait sa puberté, il trouve les filles aussi intéressantes que sa première chaussette. De plus, passionné de football, il ne pense rien d’autre qu’à cela, transformant ce jeune garçon en un énième clone, un peu bêbête et incroyablement con.

-Je vous ai répétez CENT fois de vous débarrassez des corps. Reprend Allan.
-Je voulais le faire mais Tyler était occupé à… Commença Naomy.

Naomy est une gamine de quatorze ans, aux cheveux roses, portant une jupe bleu marine, un tee-shirt vert et un béret. C’est une fille étrange, du haut de ses quatorze ans, elle est beaucoup plus forte que les autres personnes. De plus, passionné par le sang, elle tue facilement car elle a le sang chaud. Elle est fan de musique Japonaise, elle adore la J-Pop, et de yaois. Elle a peut d’ami mais ca beauté naturelle, son sourire joyeux et sa voix enfantine en attire plus d’un.

Allan se tourne vers Tyler.

Tyler est un homme de dix huit ans, soit quatre ans de moins qu’Allan, mesurant un mètre quatre-vingt-cinq, il a des yeux noisettes et des cheveux bruns mécheux. Il est plutôt attirant et c’est bien dragué, ou plutôt séduire. Il écoute du Métal, mais de toute sorte, J-Metal (NDA : Pour moi c’est un genre à part entière ^^), Black Metal, Speed… Il a de très bon goût, il aurait put être l’homme parfait s’il n’était pas aussi grand et qu’il n’avait pas se caractère. En effet, il déteste tout le monde en générale et Allan en particulier. De plus, il sait très bien ce battre, avec même tout et n’importe quoi, mais surtout ses poings. Secrètement, il rêve aussi d’être « Dieu », le « but » des Angel.

-Alors, qu’as-tu à dire pour ta défense ?
-Bah j’ai vu une jolie fille.
Allan se retient de lui filé une gifle.
-ABRUTI ! A cause de ta connerie, on va plonger l’Underground dans le chaos.
Il hausse les épaules, Allan soupire.
-Z’êtes dégradé, et foutez le camp !
Naomy et Rem lancent des regards noirs et sortent de la salle, suivit de Tyler.

Allan regarde ses SMS, trois non lut d’Holly. Il l’appelle.

****************

Quelques minutes plus tard, mon téléphone sonne, c’est Allan.
-Ah ! Bah enfin ! Dis-je.
-Désolée, des problèmes.
-Ah et quoi ?
-Rien d’important.
-….ALLAN !
-Quoi ?
-… C’est le bordel en ville.
-Je suis au courant, merci.
-T’as pas besoin d’être aussi venimeux !
Il soupire.
-Allan, repris-je, tu me caches quelques chose, quelques chose de gros.
-Et alors, toi aussi, Azraël.
-… Je ne t’ai jamais dit que j’étais une Angel.
-Tu es trop connue.
-Que vas-tu faire ?
-Pas grand-chose pour l’instant.
-… Allan…
-Rho tu veux quoi ?
-Que tu me révèles tes secrets !
Je n’ose pas lui dire ce que m’a dit un Informateur quelques heures plus tôt.
-On dirait une gamine amoureuse et jalouse.
-J’ai envie de te giflé.
-Tu comprendras !

Il raccroche.
J’allume une cigarette.

Je pense à Allan. Quel étrange mec tout de même. Les mystères demeurent et s’épaississent. Je change de chaîne, mais ne m’intéresse pas à celle-ci. Je m’ennuie.
Les livres me manquent. Je voudrais revenir comme avant, comme dans la Vidéo du Secret. Le Secret, la bibliothèque, les corps, le sang….

Des flashs me reviennent sans cesse, j’ai mal à la tête.
Je vois des corps ensanglanté, torturé dans une chambre froide.
Je vois, émerveillé, une immense Bibliothèque. Une vieille télé, s’allume toute seule. Luka me prend la main, j’ai vu le Secret. Après, il me dit de venir, au fond de la salle. Je courre et le rejoint. Il dit que la porte est étrange. Je n’ose pas relever la tête. Il l’ouvre, elle n’est pas fermée à clef. Il reste bouche bé. Moi aussi. Puis je hurle. De toute mes forces.

C’était une chambre froide, où on rangeait toute sorte de viande, mais cette fois, c’était semblable à un film d’horreur : les corps des enfants disparut, pendu tel des viandes.

Luka n’a pas hurlé, il est resté très calme et m’a dit qu’il avait raison.

Je ne le comprends pas, il sourit, « tu comprendras plus tard » dit-il. Il me prend la main et on court.

Je me souviens que nous étions trois, je regarde autour de moi, aucune trace du gamin.
Nous sortons de la Bibliothèque. Nous le voyons en compagnie de Pokémon.
C’est la première fois que j’ai tué quelqu’un.

Pourtant, malgré tout, je suis restée, Luka non.
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