(Ceci n'a rien à voir avec pokémon. On en peut même pas qualifier ça de fanfic. Fic, à la rigueur. Ceux qui n'aiment pas lire vont trouver ça chiant, ceux qui aiment lire vont trouver ça faible. Tout entretien psychanalytique qui sera demandé suite à ce récit sera considéré comme une déclaration de guerre. Je me suis à peine relu. C'est qu'une introduction, on verra si j'ai envie de continuer demain/dans une semaine pour entrer vraiment dan le récit. Je mets des phrases sans rapport à la suite. Et j'aime ça.)
Voila un an déjà...Sombre anniversaire.
Ce matin, je n'avais pas la force de faire quoi que ce soit. Personne n'a compris. Je crois qu'ils pensent que je suis encore resté toute la nuit à jouer...
Mais ça n'a rien à voir. Hier, je me suis couché tôt, et j'ai prié pour dormir tout le lendemain. J'ai prié pour que je ne vois pas ce jour. Parce que ça fait un an. Un an que tout est fini. Un an qu'elle a soufflé sur le feu de mon âme. Un an que je suis éteint...
Mes amis me demandent pourquoi j'y pense encore, pourquoi je souffre encore...Ils n'y comprennent rien. Ils ne pensent qu'à s'amuser, à boire et à fumer dans leurs soirées...Mais moi, je n'ose pas, je me suis renfermé sur moi-même, je subis ce que les autres imposent. Ma vie est une barque. Une barque où j'ai arrêté de ramé, et où seuls ceux qui me percutent me font me mouvoir. Pourquoi je ne reprends pas les rames ? Pourquoi est ce que je ne décide pas d'aller où j'ai envie ? Parce que je n'ai envie d'aller nulle part, et parce que je n'en ai pas la force. Je me suis fabriqué une coquille pour me protéger, et je ne laisse personne y entrer. Une coquille vide.
Une loque ? Oui, je suis une loque. C'est juste. Et alors ? Que devrais-je faire ? Les gens que je connais ne m'intéressent pas. Comment rencontrer de nouvelles personnes, si on a personne pour nous présenter ? Je ne suis pas ce genre de personnes, à l'aise, qui se permettent de parler à de parfaits inconnus uniquement parce que leur tête leur plaît bien. Non, je ne suis pas comme ça. Je suis peut-être une des personnes que croit le moins au hasard, et pourtant j'attends que le destin m'amène quelqu'un. Je suis un animal blessé qui attend, couché au soleil, que quelqu'un vienne lécher ses plaies. Elle m'a arraché le cœur et je ne veux pas me relever seul.
Et comme si ça ne suffisait pas, comme si ce jour n'était pas assez insupportable, ma mère a invité les nouveaux voisins à manger. D'habitude on mange jamais avec personne. Elle l'a fait exprès ou quoi ? La soirée va être mortelle, ça se sent d'ici. J'imagine bien que l'un des sujets principaux des conversations sera les différents voyages qu'ils ont déjà fait. Pourvu qu'ils ne soient pas comme les anciens voisins qui nous racontaient leurs voyages en Afrique. J'ai jamais compris pourquoi ces racistes continuaient d'aller dans des pays où il y avait "ces chapardeurs prêts à vous détrousser à chaque coins de rue"...
Ça y est. Ils frappent à la porte. Si ils font une gaffe du genre "Elle s'appelle comment ton amoureuse mon poussin ?", avec une voix aiguë et un air façon haute-aristocratie, c'est une assiette de lasagnes à la figure.