D’une allure plutôt commune, je n’ai pas vraiment le physique d’un play-boy. Ce ne sont pas mes grands yeux verts qui ont conquis la gente féminine, ni mes cheveux châtains coupé très très court d’ailleurs. Après, je ne suis pas forcément mal fait, je suis même assez bien proportionné, avec mon mètre soixante-dix-huit et mes soixante-quinze kilos. Mais c’est vrai que malgré le fait que je fasse régulièrement du sport, j’ai pas des gros pectoraux, des abdos en bétons bien dessinés ou des cuisses de cycliste (bien qu’a en dire certaines, j’ai de belles fesses, mais ça, à confirmer).
J’ai quand même quelques atouts, avec un grand sourire sincère et un visage fin, légèrement en ovale. D’ailleurs on me dit souvent que je ressemble à ma mère, du moins de ce point de vue. Mon nez assez imposant, bien que pas trop proéminant, est parfois sujet à de petites blagues avec mes amis. Moi je leur dit que mon menton au moins, il fait masculin, avec sa forme légèrement rectangulaire. Ça me va assez bien je trouve. Malgré le fait que mes muscles ne soient pas saillants, je suis assez en forme de ce côté-ci, malgré un tout petit ventre tout juste naissant. En résumé, je suis un homme comme les autres, au physique assez banal, mais qui se démarque par quelques détails bien placés.

J’étais très timide jusqu’à y’a pas si longtemps, et je le suis toujours d’ailleurs quand je rencontre de nouvelles personnes. Une fois la première rencontre, je passe vite sur ma timidité pour montrer ma joie de vivre et mon envie de faire rire les gens qui m’entourent.
Même si parfois, je suis pessimiste, j’aime rire de tout, ça va même un peu loin des fois, mais on me pardonne toujours. Oui, on me pardonne car je suis aussi très naïf, je ne vois pas forcément le mal dans mes paroles ou mes actes. Je suis tête en l’air, souvent dans mes pensées, mais je n’en reste pas moins quelqu’un de fiable sur qui ma famille ou mes amis peuvent compter, en toutes occasions. Je ne supporte pas l’hypocrisie et la violence gratuite même s’il est vrai que des fois, j’ai bien envie d’en frapper un ou deux, rien que pour la forme.
Bon, je vais énumérer tous mes défauts, y’en a de trop, parfois laxiste ou faignant, nerveux, timide et bavard après coup, je suis surtout un grand amoureux des femmes, là est mon plus grand défaut, un peu pervers en somme, si l’on puis dire. Ha les femmes, vivre dans un harem serait pas désagréable, pense-je des fois, même si je ne suis en aucun cas infidèle. L’infidélité me répugne, c’est une des choses que je déteste le plus, encore plus chez moi que chez les autres. Donc je m’abstiens, pas de tromperie, je préfère être honnête et partir avant que cela ne parte à la dérive. D’ailleurs, c’est pas trop dur, vu le nombre de mes conquêtes, mais ça, c’est une autre histoire…

Mon histoire, oh, c’est pas bien original, mais je veux bien vous en faire un petit paragraphe ou deux…

Je suis né et j’ai grandi à Frimapic. J’ai toujours connu la neige, ses atouts et ses contraintes. J’ai donc appris, plus ou moins à marcher dans la neige très tôt, à skier aussi d’ailleurs. J’étais très en avance de ce côté-là. Par contre, j’étais très en retard dans la socialisation, la cause en fut à ma grande timidité. Dès la maternelle, je me renfermais sur moi-même à l’école quand mes parents m’y déposaient. Après, je travaillais correctement, je faisais ce que j’avais à faire, plutôt bien d’ailleurs, mais je n’avais pas d’amis. C’est en primaire que je rencontrai enfin mon premier vrai ami.
Crily, drole de nom, mais un cœur d’or. On a passé toute notre primaire ensemble. Grâce à lui, j’ai pu me faire quelques amis, très peu nombreux, mais ce genre d’amis, inséparables, enfin, c’est ce que je croyais. Peu avant la fin de mon CM2, le frère de Crily eut un accident de snowboard, et les soins qu’il devait recevoir étaient trop lourds pour qu’il puisse rester à Frimapic. Toutes sa famille décida donc de déménager à Unionpolis, là où il serait soigné correctement. Quand il m’annonça cette nouvelle, tout mon monde s’écroula. Je n’allais plus le voir d’ici quelques semaines et ce pour je ne sais combien de temps. Mais je me fis à cette idée et pendant les vacances d’été, nous entretînmes une correspondance assidue pour garder le contact le plus souvent possible. Puis à la rentrée au collège, les lettres, les coups de fils, les sms ce sont arrêtés. Et mes soit disant amis ont préféré me laisser de côté. Je me suis donc renfermé encore sur moi-même, mais là, la situation devenait critique. C’est là que mes parents, soucieux de leur fils unique et de son état, décidèrent de me confier la garde d’un pokemon.
C’était un petit Farfuret, très gentil, qu’on appela Fureur, car il cassait tout dans la maison. C’est grâce à lui que j’ai commencé à réellement m’ouvrir aux autres et au lycée, j’étais devenu différent. J’avais réussi à surmonter ma peur des autres pour me faire d’autres amis, et surtout, je savais ce que je voulais : être chercheur pokemon, pour aider les pokemon sauvages et pouvoir les sauver et les comprendre. D’ailleurs, ce fut en partie à cause du décès de Fureur, qui survint peu avant mon brevet, emporté par une terrible maladie, inconnue encore de nos jours. Mais plutôt que de me morfondre dans la tristesse, j’ai utilisé cette peine pour mieux parvenir à mon but, le métier que je désire depuis quelques temps maintenant.
Après un succès flamboyant sur mes recherches scolaires concernant les pokemon de type Ténèbres, je me suis spécialisé dans ce domaine, et celui des types Glace, pour arriver à comprendre aussi pourquoi mon premier ami pokemon était partis vers un monde, je l’espère, meilleur. Aujourd’hui, j’ai dix-huit ans, avec une thèse en court de rédaction sur la structuration de la société chez les Farfurets. Je dois aller voir la championne d’arène, Gladys, qui va me donner mon premier pokemon pour m’aider dans mon périple, qui est de découvrir tous les secrets des pokemon, notamment de celui des pokemon Ténèbres et Glace et de comprendre enfin ce qui est arrivé à Fureur. Paix à ton âme mon ami, je pars sur les traces de ce qui t’as pris à nous et je ne reviendrai pas tant que je n’aurai pas la réponse.